Dechets, chantiers et beton sous la pluie...
Ce petit article est spécialement dédié à Eduardo, Marie-Louise, etc., etc., etc. et à tous les utopistes à la recherche du Paradis….
En fait pourquoi ai-je réalisé ce blog ?
Pour partager ce que j’aime de Tenerife et d’entrouvrir aux francophones une petite fenêtre sur les Canaries, cette destination souffre de l’image du Time Share à outrance des années 80, et semble beaucoup plus développée pour les publics anglais et allemands…
Mais évidement depuis le début, quelques esprits chagrins se font un malin plaisir de me rappeler que même sur l’île du printemps éternel, je ne reste sur terre, et que loin de m’élever vers le paradis, je me débat dans un monde artificiel, touristique et où la survie est une dure lutte !
Allez, pour vous montrer le revers de la médaille et rire un brin, cette fois je vous invite dans un rêve qui vire au cauchemar !!!!!!!
… Des décharges aux croisées des chemins
A Tenerife, il n’est pas rare de croiser des décharges sauvages, les immondices fleurissant même sans honte aucune, semblant narguer les signalisations inefficaces…
Mais bon, un brin d’espoir depuis environ 5 ans on voit poindre de plus en plus de points de recyclages aux 4 coins de l’île triangulaire et de gros travaux sont entrepris au niveau de la sensibilisation sur la préservation de l'environnement.
… Des chantiers en perpétuelle construction
Parfois, les chantiers s’arrêtent, comme cela, laissant brutes les prémisses de ce qui aurait du être un jour une belle bâtisse de time-share, un hôtel ou bien de simple habitations….
Pourquoi ?
Les raisons sont diverses, des soucis administratifs de permis de construire à la crise qui bloque les financements je laisse votre imagination faire le reste !
Quant aux routes… ca bouge toujours, un rond point apparaît du jour au lendemain, des tronçons de voies sont bloqués pendant des mois… les pelleteuses semblent reines au milieu des tas de pierres !
… Il pleut et il fait froid
Ca c’est mon côté taquin… combien de fois j’ai croisé des vacanciers dépités par un nuage cotonneux accroché au pic du Teide et lui cachant le soleil, voire pire… mouillé par la pluie en lieu et place des embruns salins !
Allez, rassurez vous, ceci existe bien, mais très rare dans le sud de l’île, moins de 5 journées de pluie par an… si vous tombez sur une réjouissez vous de la chance que vous avez d’assister à ce phénomène climatique !
… Des hôtels à perte de vue
Ah ben oui ! Y a des hôtels… mais où c’est y bien qu’on les mettrait tous ces vacanciers venus chercher le soleil ?
Z’êtes pas prêts à dormir sur la plage, cachés au milieu des rochers ! Je le reconnais, c’est laid comme tout et les complexes hôteliers ont faire se rejoindre les villages de Los Cristianos, Las Americas et Costa Adeje devenus tentaculaires.
Le bon point de la chose, la majeure partie des vacanciers y reste… ce qui fait que vous pouvez tout à fait les éviter en restant éloigné de ces zones !
Aïe aïe aïe, je cause, je cause mais le temps passe… je consacre un blog entier à ce qui me plait, il faudrait bien peut être son pendant de ce qui est moins drôle ?
Allez, j’en garde un peu, ce sera une série !
Liens d'intérêt :
C'est vrai, c'est vrai les décharges à Gran Canaria c'est pareil, j'avais oublié ce détail-là mais comme tu l'as souligné Sol, il y a un GROS effort d'environnement fait, de nombreux points de recyclage se développent un peu partout, les canariens prennent de plus en plus conscience du problème... Et dieu seul sait s'il y a des progrès à faire en la matière! Ouh là, on va laisser Dieu en dehors de tout ça, il a tellement de choses à faire celui-là aussi lol ...
RépondreSupprimerNous réagissons volontairement anonymement mais Carole saura reconnaître qui nous sommes.Le blog de Carole vient du coeur et elle nous parle de ce qu'elle aime et nous le fait partager. Mais tout le monde sait qu'il y a le quotidien et tout n'est pas rose.Pour nous qui venons a Tenerife depuis 14 ans et qui allons nous y installer pour la retraite dans 3 mois nous avons pu, avec bonheur, constater les changements considérables dans les infrastructures : qu'il s'agisse des routes, de la protection de l'environnement, de l'assainissement, de la propreté, etc..En tout cas, depuis toujours on ne manipule pas légumes et fruits des étals avec ses doigts comme en France, on met obligatoirement des gants sinon gare ! Nous pouvons en prendre de la graine. C'est vrai que le bétonnage intensif des années 80 laisse un arrière-goût, mais il y a tant d'endroits déserts, des forêts, des prés etc... qui sont des lieux de bonheur. Il faut savoir les chercher et ce n'est pas si compliqué. Et même si Carole est installée dans le sud, il ne faut pas oublier que le nord révèle des paysages verdoyants et fleuris totalement enchanteurs. Il y pleut oui et alors, tout en est que plus beau. Nous aurons l'occasion d'y revenir. Bien amicalement.
RépondreSupprimer> JULIEN.... eh eh eh, amusante cette petite série de clins d'oeil !
RépondreSupprimerCa fait plaisir que cela te fasse réagir, et je trouve aussi sympa le fait que ce ne soit pas cela que tu aies retenu en quittant les îles...
En tout cas Eduardo aura au moins servi à cela, cette série d'articles qui mûrissait depuis des années sans que j'ose l'éditer va enfin voir le jour :)
> ANONYME, merci beaucoup pour ce joli et gentil témoignage ... Je ne peux que vous souhaiter de belles années de bonheur mérité sous les cieux des Canaries !
Petite anecdote... Depuis un mois dans ma revue préférée hebdomadaire j'ai nommé le Nouvel Obs, il y a des publicités sur les îles Canaries avec un logo "islas canarias", une fleur orange à 7 pétales pour les 7 îles je suppose. Sous forme d'encart avec une photo magnifique ainsi qu'un petit texte sympa sont présentés ces pubs que je n'avais jusqu'alors jamais vues. Volonté du secteur touristique d'orienter ses efforts vers la France?? Ca serait pas mal pour Sol et France en tout cas un aflux de touristes français à Tenerife pour développer des jobs dans les visites, découvertes, cours de langues, ... Dommage que cette maudite crise restreigne notre pouvoir d'achat et qu'il va falloir attendre encore un peu avant que les français partent en vacances mais why not dans le futur !!
RépondreSupprimerhttp://www.turismodecanarias.com/fr
RépondreSupprimervoici le site du logo en question
> JULIEN... bien vu !
RépondreSupprimerPour m apart j'ai effectivement appris il y a peu la volonté de l'Office du Tourisme de Tenerife de communiquer plus sur la destination au sein de l'hexagone, je l'avais noté ici : Interface Tourisme.
Tenerife va encore faire sa pub avec les dunes de Maspalomas, ça va gueuler à Gran Canaria lol ;)
RépondreSupprimerLE SECTEUR TOURISTIQUE EST LA FRANCE.
RépondreSupprimerOuais... alors moi y'a deux ans, tout feu tout flamme je monte (c'est à 14kms dans la montagne) à la Mairie (Santiago del Teide : grosse commune), je prends rendez vous avec le maire et là je lui explique :
- que je suis résidente sur la commune et que j'adore mon lieu de vie,
- que je reçois des français, des belges, des suisses, et qu'on est même venu loger sous mon toit depuis le Quebec,
- que je fais une promo d'enfer de l'espace rural et des petits troquets tenus par des canariens offrant de la cuisine locale dont sont friands mes francophones,
- que ce serait super de développer l'accueil chez l'habitant en milieu rural et que ça pourrait aider économiquement des foyers ruraux oú des femmes seules,
- que j'ai remarqué que toute la doc de l'office du tourisme ainsi que le canard municipal sont en espagnol, en anglais et en allemand mais rien en français,
- que bref... je me propose de bosser sur la question avec les services de la mairie : accueil chez l'habitant, traduction des infos, quelques heures à l'office de tourisme, cours d'espagnol pour les francophones, promotion de la commune en direction de la France, de la Belgique, de la Suisse et du Quebec...
Et là le bon Elu me regarde avec un air benêt, il faut bien le dire, et me demande :
- Vous parlez anglais?
Là j'ai profondément respiré, j'ai dis "Aurevoir Monsieur le Maire", et j'ai continué à dévolopper toutes mes petites activités toute seule dans mon coin, et tant pis pour la Commune de Santiago del Teide !
A L'ATTENTION DE JULIEN:
RépondreSupprimerOooooh ben ça c'est gentil tout plein de nous souhaiter toutes ces bonne choses!
Bon... moi je me contenterais d'un "afflux modéré", ça suffit à mon bonheur et ça laisse la voie libre sur les sentiers perdus de nos beaux massifs montagneux!
Eh bien justement en temps de crise et de baisse du pouvoir d'achat, oú trouver un dépaysement certain sous un beau soleil, pas loin de l'Europe et oú l'on vit en euros : aux Canaries bien sûr!
:0)
REPONSE A ANONYME.
RépondreSupprimerANONYME nous dit :
En tout cas, depuis toujours on ne manipule pas légumes et fruits des étals avec ses doigts comme en France, on met obligatoirement des gants sinon gare !
Cher (Chère?) Anonyme, je vais sans doute vous décevoir mais HEUREUSEMENT !!!!!... cette manie des gants est ENFIN entrain de disparaître sur la plupart des étal des fruitiers, marchés, supermarchés, ALLELUIA !!!
Nous sommes des millions à avoir grandi en sagesse, en beauté et en pleine santé grâce aux bons fruits et légumes que nos mamans et nos grand'mamans achetaient sur le marché, en choisissant et palpant leurs achats de leurs blanches mains comme l'avaient fait avant elles leurs arrières grand'mère, ainsi que les aïeules de ces dernières.
Puis elles lavaient et pelaient leur légumes et fruits, et rares sont ceux d'entre nous, dans nos braves pays aseptisés, qui déplorent à ce jour la disparition d'un être cher suite à l'ingestion d'une carotte pelée ou d'un poireau passé à la vapeur.
En revanche, les tonnes de gants en plastique ou matériau du même acabit utilisés 3 minutes par les consommateurs le temps de mettre un pomme dans leur caddie sont une véritable PLAIE pour l'environnement du monde entier et de notre petite île en particulier, oú malgré la jolie façade des poubelles de tri multicolores, les poubelles sont toujours enterrées au bord de l'autoroute à la hauteur de El Poris, quand elles ne voltigent pas poussées par les alisées ou ne flottent pas sur les flots bleus de nos belles côtes (Sol ça te rappellera des souvenirs communs, fort sympathiques au demeurant).
Alors abat le plastique et les fausses protections sanitaires : allons les appliquer oú il y en a vraiment besoin !
Tout à fait d'accord !! Entan que surfer, je peux vous dire que j'enai vu des gants en plastique, des poches mamouth (lol),... flotés dans l'eau !!! En plus, en bon français, jamais j'ai mis les gants une fois de ma vie aux Canaries !!!
RépondreSupprimerJe comprends ta frustration France sur le thème "France et Canaries", c'est dommage que le marché soit monopolisé par les anglais, allemands, scandinaves, ... parce qu'en période de baisse de pouvoir d'achat, les Canaries restent une destination adéquate à des restrictions budgétaires je l'ai toujous pensé ... Mais encore une fois, pour faire bouger les choses ...
> FRANCE... excellent ton histoire, même si je la connaissais déjà évidement c'est toujours avec délectation que je savoure ta prose !
RépondreSupprimerSinon, je doutais avant de publier cet article, mais cela me fait bien plaisir de voir ce type de réaction... j 'en ai donc d'autres en préparation
Bonne semaine à tous
Hahahaha... Merci ma chère Sol pour tes aimables considérations sur la "volubilité" de ma "plume" (à laquelle il manque l'accent du midi de la version live) mais c'est que dès qu'on touche à l'environnement, à la qualité de vie, au tourisme alternatif, je m'emballe, je m'emballe! J'en profite au passage pour te présenter toutes mes excuses pour ces fautes d'orthographe qui me font frémir lorsque je me relis a posteriori, voilà oú mènent l'emballement et les réponses faites au triple galop, la tasse de thé en équilibre sur un genoux et un chat sur l'autre!
RépondreSupprimerPas de soucis tu peux y aller : on te suit sur tous les chantiers inachevés et sur toutes les plages à nettoyer :0)
Je te lis à chaque fois, juste pour dire , que le dernier message , nous étions à La PINTA ,Photos sur ton site, durant ces trombes d'eau , un mètre soudain au niveau zéro , groupe électrogène dans l'eau, pas de courant ; il faisait froid , l'eau coulait des escaliers emportant tout de la plage vers la mer, la désolation et les gens pleuraient.Un souvenir passé , mais qui fait peur , car les chambres du bas , inondées par l'eau qui touchait les lits ....il est vrai qu'il faut garder le sourire , si tout a bien été...on se comprend.
RépondreSupprimer> FRANCE, allait si sa peux te rassuré il ni a pas que toi ki fait des fote, sait le clavier !
RépondreSupprimer> JP, oui quel deluge ! Je me rappelle, je travaillais a Puerto Colon, un torrent descendais jusque dans le port, la route etait devenue impraticable.
L autoroute etait bloquée ! L'eau dévalent du Teide était bloqué par le séparateur de voies en béton ... les tunnels permettant de traverser l autoroute étaient évidement inondés !
Quant aux bâtiments nombreux sont restés sans électricité, les locaux techniques étant souvent en sous-sol...
Les joies de l'île, mais cela semble tellement exceptionnel que la solution choisie est plutôt de réparer quand cela arrive que de tout prévoir pour éviter :)
Et Delta ? Vous vous souvenez de Delta, fin novembre 2005?
RépondreSupprimerUne semaine, que le centre meteo de Miamai annonçait une tempête tropicale cinglant vers les Canaries, la première de mémoire de météorologue à choisir ce chemin atypique vers le Nord Est, mais ici pas plus d'alerte ni d'infos que ça en direction de la population, résultat cette nuit là nous avons bien failli tous nous retrouver en Afrique, propulsés par des rafales qui ont frôlé les 300kms au sommet du Teide!
Au lever du jour, un spectacle de désolation s'offrait aux passants dans les rues de Santa Cruz, 3 ans plus tard la Plaza Weyler, la Plaza de los Patos et la Promenade Maritime pleurent encore leurs gigantesques et vieux ficus "de las indias" déracinés ou décapités par la fureur du vent.
Et comment que je m'en rappelle mais à Gran Canaria. on était parti surfer sur la côte NOrd avec un ami à moi, et les gens nous criaient "locos", on ne comprenait pas pourquoi ... Le soir même à la plage de Las Palmas, j'ai fait l'expérience qu'il est impossible de lutter contre un vent aussi fort en marchant, la nuit avait été super bruyante, je me rappellerais toujours des innombrables pots de fleurs qui tombaient des fenêtres, des pancartes qui volaient, ... et le lendemain au réveil, non seulement le "Dedo de Dios", symbole de Gran Canaria était tombé mais les rues étaient toutes pleines de détritus de tout type que les gens abasourdis ramassaient ... Ce fut vraiment une expérience bizarre pour moi en tout cas, mes parents et amis m'appelaient en masse pour savoir si j'allais bien le lendemain ... comme si j'avais été victime d'un évènement tragique ... "Le cyclone" avait fait la une du JT de PPDA ...
RépondreSupprimerMalheureusement pour nous, vaut mieux que l'on s'habitue au fait que les tempêtes tropicales, au lieu de venir mourir généralement dans l'océan atlantique NOrd, reprendront de la force pour arriver à pleine puissance sur nos côtes, européennes allant du Royaume Uni aux Canaries... Vous avez dit changmeent climatique?
RépondreSupprimerHahahaha Julien, oui, j'avais oublié le "Dedo de Dios" ! Car tu penses bien qu'ici à Tenerife, ça les a bien fait rigoler, les gros méchants!
RépondreSupprimer> Ah ah ah, Julien et France, continuer avec vos joutes verbales dont je me delecte !
RépondreSupprimerJ'imagine bien que ca les a fait rire les txitxarerros hihi !!
RépondreSupprimerAu moins, c'est un symbole naturel de Gran Canaria que Tenerife n'utilisera plus dans ces brochures touristiques !! A quand les dunes de Maspalomas qui s'envolent?? ;)
> JUJU : "txitxarerros " ca fait mal ?
RépondreSupprimerChicharerros ;)
RépondreSupprimerAh j'aime mieux ça... voilà des semaines que je m'étais postée à l'affût, pistant la tribu des "txitxarerros", y nada de nada ! ;0)
RépondreSupprimer(Pour nos amis lecteurs, "Chicharreros" c'est le nom que se sont donnés les habitants de Tenerife, qui par ailleurs et en bon espagnol dans le texte s'appellent les "Tinerfeños".)
C'est vrai France, d'ailleurs je commence à comprendre pourquoi notre relation est quelque peu explosive lol. Entre une Marseillaise de Tenerife et un Bordelais de Gran Canaria, il y a manifestement là une double querelle de clochers !!!
RépondreSupprimerHahaha Julien, tout s'explique! Ou comment exporter les querelles de clochers franco-françaises vers les Iles Fortunées : Juju "el Canarión" defendant son "Dedo de Dios" contre France "La Tinerfeña" accro à ses volcans !
RépondreSupprimerToujours à l'attention des lecteurs qui risquent de mourir d'ennui à force de lire nos messages codés :
Petit lexique local.
- Un habitant de Gran Canaria s'appelle un "Canarión".
- Je rappellais plus haut qu'un habitant de Tenerife c'est un "Tinerfeño" mais aussi un "Chicharrero".
- Les Iles Fortunées (Islas Afortunadas) c'est l'antique jolie appellation des Iles Canaries.
- Le Dedo de Dios était un rocher dont les Canariones étaient trés fiers et auquel, du fait de sa forme, ils avaient donné le nom de "Doigt de Dieu" (on l'a échappé belle, ça aurait pu être pire...)
Or il faut savoir que vu depuis cette rive (la mienne...), les Canariones ont la réputation d'être toujours trés fiers de tout, et en particulier d'eux même, ce qui énerve bien les Tinerfeños. Donc voilà, fin novembre 2005 la tempête tropicale Delta est venue souffler trés fort telle le loup sur la cabane des 3 petits cochons, et plouf le rocher ! Au fond des abîmes océaniques, ce qui a bien fait rigoler les Tinerfeños!!
(Heu... rappellez moi le rapport avec les déchets, les chantiers et le béton...allons Julien, on se recentre sur les détritus..vite, une petite anecdote résiduelle !)
> FRANCE et JUJU... merci pour la lumiére, il était temps que je sache comment que je m'appelle (m'appelais !)
RépondreSupprimerBisoux