Le Canarien ou la conquête des Îles Canaries par Jean de Béthencourt
Un nouveau livre paru ce mois de novembre qui ravira les amateurs d'histoire et de culture.
Présentation de l'éditeur
Mai 1402. Un navire quitte La Rochelle à destination des Iles Canaries. A son bord, un seigneur normand, Jean de Béthencourt accompagné d un vendéen, Gadifer de la Salle. Quelques années plus tard, Jean de Béthencourt sera « Roy des Isles de Canare ».
« Le Canarien », chronique du XVe siècle, est le récit de cette aventure haute en couleurs.
Traduit pour la première fois en français moderne par Bruno Malfante, ce texte, connu des spécialistes, n'avait jamais été mis à la portée du grand public.
Format 13 x 19 cm
Biographie de l'auteur
Instituteur demeurant à Grainville-la-Teinturière, Bruno Malfante se passionne depuis plus de quinze ans pour l épopée de Jean de Béthencourt. Il est aujourd hui président de l association Jean de Béthencourt Normandie-Canaries.
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- Éditeur : L'Echo des Vagues
A PROPOS DE JEAN DE BETHENCOURT.
RépondreSupprimerBETANCUR, BETANCOR, BETENCOUR... autant de variantes d'un même nom sont portées de nos jours sur les îles Canaries, et se sont exportées tout au long de la conquête des Amériques par les espagnols (conquête postérieure à l'arrivée de "notre" Béthencourt aux îles Canaries... Je rappelle pour la petite histoire que Christophe Colomb touche terre "aux Indes", via les Canaries, le 12 octobre 1492, sponsorisé par la Couronne d'Espagne) : partis de l'archipel sur le pont des navires, les Béthencourt ont ainsi essaimé au fil des siècles à Cuba, au Vénezuela, au Mexique, etc...
Précisons que Jean de Béthencourt est mort sans héritier, le nom de cette vielle famille française s'est donc surtout perpétué à travers son frère Renaud , et un proche parent, Maciot de Béthencourt.
A tous ceux qui se réclament d'ascendence française du fait ce nom (avec un petit air précieux trés drôle..."es un apellido francés", souligne-t-on souvent aprés s'être présenté), on pourrait préciser qu'apparement les seigneurs féodaux de l'époque donnaient souvent leur propre nom de famille à leurs serfs, ce qui expliquerait peut être, sans remettre nullement en cause l'ardeur de Renaud ni celle de Maciot, la profusion de Béthencourt qui n'ont sans doute aucune goutte de sang gaulois dans les veines.
Les marins et autres aventuriers qui prirent le large furent nombreux, leurs patronymes ont donc voyagé avec eux et ont ensuite été espagnolisés : pour ne citer qu'eux, les "Melián" descendraient d'un certain noble De Meilland, on ne compte plus les Morin (prononcer Morín), et sans tomber dans les ragots de comptoir, le maire de ma commune serait le digne descendant d'un certain Thomas Gorrin (patronyme apparement originaire des Charentes Maritimes, prononcer Gorrín...) arrivé à Tenerife au XVe siècle.
Voilà... et puis bientôt il y aura nous, les Conquistadors du XXIè siècle installés à Tenerife, qui laisserons dans l'histoire locale des Durand et des Dupont ... ¿Durán?... ¿Dupón?
FRANCE... toujours une pointe culturelle riche et interessante, merci ma belle !
RépondreSupprimerMerci pour ce commentaire très intéressant France et pour le lien et plus généralement ce site qui donne foule d'info intéressantes Sol !
RépondreSupprimerJ'aime l'Histoire et je suis tombé amoureux de votre belle île, je reviens d'ailleurs d'un nouveau séjour génial, donc le dernier en date mais surement pas le dernier ;-)!
Amitiés,
SOL, HENRY : Merci à vous pour votre lecture assidue de mes élucubrations historiques...
RépondreSupprimerMais quoi Henry ???? Parbleu !!!! Vous aimez l'Histoire, vous vîntes, nous visitâtes, et point ne vous manifestâtes afin qu'ensemble nous allassions de par les chemins, poursuivant les empreintes laissées par l'Histoire sur la terre "Tinerfeña", ah, je souffre!
(Bon, aprés ça on comprendra aisément pourquoi contrairement au Castillan qui les a fort musicaux, nous avons en français abandonné l'usage du passé simple et du subjonctif imparfait dans le langage quotidien)
Tout ça pour dire Henry, que si la prochaine fois que vous venez "historiser" vous le faites incognito, moi c'est simple, je vous cause plus ;0)
LOL ! Pas de souci France, ça me ferait très plaisir de me manifester pour que vous me disiez quels chemins parcourir pour découvrir au travers des magnifiques paysages de Ténérife l'Histoire mais handicapé moteur me déplaçant en fauteuil roulant je suis cantonné à certains circuits...
RépondreSupprimerJ'en profite pour donner un coup de chapeau à la région de Arona pour les super efforts : je reviens encore d'un séjour à los cristianos et si un handicapé peut non seulement aller se faire bronzer sur la plage, mais également y faire de la plongée adaptée et même des excursions (que dire des paysages époustouflants en allant vers le teide et j'ai même pu aller visiter l'île juste à côté de la gomera)... bien sûr, malheureusement tout cela est très "formaté" mais cette possibilité rend votre île encore plus idyllique pour nous aussi les personnes handicapées !
Mais promis je ne manquerai pas de vous faire signe lors de mon prochain séjour !
Amitiés,
HENRY : Aaaaah... alors Henry je sais un petit peu qui vous êtes, et je viens justement de vous contacter par un autre biais, afin de tenter de répondre à vos questions. Il va falloir qu'on redouble d'imagination pour pouvoir vous les faire découvrir, ces chemins :0)
RépondreSupprimerHENRY et FRANCE... maintenant que la boucle est bouclee, la rencontre est inévitable. En tout cas Henry merci pour ta fidelite au blog et si jamais l envie te prends de nous faire un petit article sur l accès de l ile aux handicapes, c est avec plaisir que je le publierai, n hesite pas a me contacter :)
RépondreSupprimerCa peut servir a d autres.
J'ai enfin pu finir ce livre que j'ai trouvé très intéressant. Je retiens notamment la phrase
RépondreSupprimeren parlant des îles canaries et de ceux qui viendront s'y installer
"...il n'y a pas de doute qu'ils se trouveront dans un pays où il fait bon vivre et sans grand effort physique" : idéal pour "illustrer" ce que j'ai ressenti ;-)!
Amitiés,
REPONSE A HENRY : Comme quoi Henry, il y a toujours un petit coin de planète adapté à nos circonstances personnelles ;0)
RépondreSupprimerCelà dit, l'auteur du commentaire avait dû rester sagement sur les côtes, car lorsqu'on papote avec les "anciens" qui nous racontent comment de leur temps on accédait à Masca, à Teno Alto oú encore a Taganana à l'époque pas si lointaine oú il n'y avait pas de routes, c'était quand même des rudes gaillards et des sacrées nanas qui n'avaient pas froid au yeux ni peur des cloques au pieds en choisissant de s'installer par là!
Et que dire des cultures en terrasses qu'ils durent aller gagner sur les coulées laves, sur des terrains escarpés pas possibles, afin de tirer leur pitance d'une terre qui était loin de n'être qu'hospitalière !
Tout à fait exact France, en effet quand j'ai vu les terrasses pour les cultures dans mon excursion en montant sur le teide et celles de l'île de la Gomera, on s'imagine la peine que ça devait être pour les gens qui devaient cultiver là !
RépondreSupprimerMais ce monsieur de Béthencourt étant quand même un conquérant, les autochtones d'alors ont du être content s'il ne restait que sur les côtes ;-)!
Et avec le "sans grand effort physique" je pensais plus à moi j'avoue (car quand j'étais en vacances là bas c'est plus le fauteuil qui devait se faire les efforts ;-)!
Amitiés,
RE-REPONSE A HENRY : oui, j'avais bien saisi l'allusion ;0) et je ne perds pas de vue ni nos échanges, ni tes envies de découvertes en compagnie de ce fauteuil...
RépondreSupprimerJe vais peut être te poser une question idiote : et le cheval? C'est envisageable?
Pas idiote du tout ! Merci d'ailleurs de garder à l'esprit ma problématique !
RépondreSupprimermais j'avoue France que n'ayant jamais été fan bien qu'en ayant la possibilité de monter je n'en ai plus fait depuis des lustres... Je pense que malheureusement maintenant en plus ça serait ... difficile... (impossible n'étant pas français il parait ;-))
Amitiés !
HENRY, merci pour ce retour sur le livre... que moi, je n ai pas eu le temps de lire... mais ces derniers temps je ne prends pas le temps de grand chose il est vrai... tu en sais quelque chose d ailleurs.
RépondreSupprimerA bien vite